Mémoires de Chiens

Autant de temps, de mois passés, d’heures de bénévolat consacrées au service des animaux abandonnés pour le compte du refuge communautaire de Béthune et finalement (21 décembre 1923) recevoir par courrier recommandé une rupture de la convention qui me liait à la Fondation Clara, gestionnaire du refuge !

Il apparait que le bénévolat n’est pas toujours compatible avec la gestion souhaitée par une direction… Au fil du temps, j’ai vu mon action, ainsi que celles d’autres bénévoles être limitée, sinon refusée.

Pour les remarques essentielles :

Interdiction aux bénévoles d’accéder à la salle de toilettage, indispensable pour augmenter les chances d’adoption, très utile pour déceler certaines maladies.

Peu d’intérêt à ce que nous sortions les chiens de leurs box, activité que les salariés du refuge ne peuvent effectuer par manque de temps, et pourtant reconnue indispensable pour la sociabilité de l’animal.

En ce qui me concerne, il m’était difficile de continuer de supporter à tout propos le caractère ombrageux et colérique du directeur qui, les derniers mois, me répétait « qu’il ne voulait plus de bénévoles (permanents) ».

J’ai donc été « virée ».

Cela a également entraîné, au détriment des intérêts des animaux du refuge, l’arrêt des articles hebdomadaires que j’écrivais dans l’Avenir de l’Artois.

Plusieurs bénévoles, moi-même, devant la dégradation de la situation, ont été individuellement reçus par la CABBALR (Communauté d’Agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane), mais … sans succès. Ce ne sont pas les remarques, pourtant justifiées, certaines sérieuses, qui manquaient…

Je maintiens bien entendu ce blog dans lequel je publierai prochainement articles et points de vue…

Bien cordialement,

Nadine.

Pat, et son petit air sérieux !

Depuis quelque temps déjà, votre enfant a envie d’avoir un chien et toutes les opportunités sont bonnes pour qu’il en parle. Nous sommes en décembre, Noël approche, encore une bonne occasion pour « remettre cela sur le tapis ». Mais un animal n'est pas un cadeau de Noël ordinaire !

C’est un être vivant doué de sensibilité comme le précise l’article 515-14 du Code Civil. Chaque année, de nombreux animaux de compagnie sont offerts comme cadeaux de Noël… et abandonnés quelques mois plus tard, souvent au moment des vacances. Triste sort pour des animaux qui ne seront pas encore adultes et qui souffriront du syndrome de l’abandon.

Avant d'adopter un animal, il y a un certain nombre de questions à se poser. Cela demande de la réflexion au sein de la famille.

Si vous pensez acquérir un chiot ou un chaton, souvenez-vous que c’est un acte qui va engager votre responsabilité à long terme, environ une quinzaine d’années. Un chiot, c’est comme un enfant : pour les bêtises, il est très fort. Il vous demandera de l’attention, de la patience, de l’amour et beaucoup de temps. Et puis il y a l’investissement financier à l’achat et tout au long de sa vie.

Vous êtes sûrement sensible à la cause animale, alors n’achetez pas, adoptez. Les refuges sont pleins de ces pauvres chiens et chats qui n’ont pas eu la chance d’avoir un maître responsable. Sortez un animal de son box, offrez lui du confort et du bonheur jusquà la fin de sa vie.

Pat fait partie des candidats au bonheur. Il a été trouvé sur la voie publique. Il est encore jeune, il a 4 ans. La vie n’a pas été sympa avec lui déjà à la naissance. Il a un problème au niveau des pattes mais cela ne l’empêche pas de gambader. Son cadeau de Noël, à lui, serait d’être adopté, câliné, promené. Nous comptons sur vous.

Nadine Forestier.

Pour tout renseignement, contactez la Fourrière-Refuge

de la Communauté d'Agglomération Béthune-Bruay Artois Lys Romane

Avenue George-Washington - 62400 Béthune Tel : 03.21.68.46.94.

Ouvert au public du lundi au samedi de 14 à 18 h.

Kaïla, la belle !

Savez-vous que le premier chien-guide d’aveugle officiel fut une femelle berger allemand ? Elle s’appelait Buddy. Une idée vint à un ancien combattant américain souffrant de cécité, Morris Frank (1908-1980). En 1927, il contacta Dorothy Eustis, une Américaine, qui entraînait des bergers allemands en Suisse pour la police et la Croix-Rouge. Dorothy apporta son aide dans le dressage des chiens, elle aussi motivée pour aider les aveugles dans leur quotidien.

Morris Frank se vit confier une femelle berger allemand qu’il baptisa donc Buddy et avec qui il travailla. Sitôt formée, Buddy partit en Amérique avec son maître. Tous deux voyagèrent aux États-Unis et au Canada pour promouvoir l’utilisation des chiens-guides pour les personnes aveugles ou malvoyantes. Morris milita aussi pour que les personnes accompagnées de chiens-guides puissent accéder aux restaurants, aux hôtels, aux transports… Morris a travaillé avec Buddy jusqu’à sa mort en 1938, elle avait 10 ans. Il raconta ensuite l’histoire de Buddy dans un livre.

En France, Paul Corteville, Roubaisien se lie d’amitié avec René Blin, aveugle. Il sait qu’aux États-Unis, en Angleterre et en Allemagne, on forme des chiens-guides. Pendant un an, il travaille avec Dickie, une chienne berger allemand et en 1952, il offre à son ami, Dickie, la première chienne guide de France. Il développa ensuite l’éducation et l’élevage des chiens-guides et sera à l’origine des centres qui portent son nom. Dans le nord, ce centre se trouve à Roncq. Au cours de sa vie, Paul Corteville va éduquer et remettre 60 chiens à des personnes aveugles.

Si elle avait été éduquée très jeune, Kaïla (4 ans) serait peut-être devenue chien-guide. En effet, nous n’avons pas mis longtemps à constater qu’elle est très intelligente, très réceptive et … très gentille.

Nadine Forestier.

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Timal, un chien amical.

Parlons littérature. Depuis 1982, 30 Millions d’Amis décerne annuellement un prix littéraire également appelé le Goncourt des animaux. Ce prix récompense un roman où l'animal est à l'honneur, qu'il soit ou non le sujet principal de l'œuvre.

Le 15 novembre dernier le prix a été attribué à Cédric Sapin-Defour pour son roman : « Son odeur après la pluie » dans lequel il raconte sa vie avec Ubac, un bouvier bernois. L’auteur s’est vu attribuer par la Fondation un chèque de 3000 euros qu’il devra reverser en intégralité à une association de protection animale de son choix.

« Ce prix représente beaucoup pour moi, réagit Cédric Sapin-Defour. Cela me touche. Ce livre, c'est une histoire d'amour entre deux espèces différentes, un homme et son chien. Si à la fin de la lecture du livre, on appréhende le chien ou tout autre animal comme un être à part entière, c’est formidable ».

Dans son livre, l’auteur a écrit : « Prendre un chien, c’est accueillir un amour immarcescible (ndlr : éternel), on ne se sépare jamais, la vie s’en charge, les déclins sont illusoires et les fins insoutenables. Prendre un chien, c’est se saisir d’un être de passage, s’engager pour une vie ample, certainement heureuse, irrémédiablement triste, économe en rien ». A méditer.

Voulez-vous partager l’amour que Timal est prêt à donner ? Timal a 5 ans. C’est un croisé dogue puissant ; c’est pourquoi ce serait bien qu’il trouve une famille sans jeunes enfants. En promenade il doit être équipé d’une muselière car il n’aime pas ses congénères et cela rassure toujours les gens que l’on croise. Ce n’est pas peindre un tableau noir, c’est juste de la prudence car Timal a passé avec succès un test de comportement. Il faudrait juste que vous peaufiniez son éducation.

Nadine Forestier.

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John,  en pleine forme ! 

Regardez-le ! Il est beau, il est jeune, il est gai ; une joie de vivre.

Regardez ses yeux ! De beaux yeux bleus en forme d’amande !

Husky signifie « enroué, rauque » en anglais, caractéristique de l'aboiement de ce chien.

Originaire de Sibérie orientale en Russie, le husky apparut vers 2000 av. J-C chez les Tchouktches de la péninsule du Kamchatka. Le peuple tchouktche vivait isolé et a mis méthodiquement en place l’élevage des huskys dans le but d’améliorer sans cesse la race. En éliminant les chiens agressifs, ils ont réussi à produire un chien de trait adéquat pour le traîneau mais aussi comme gardien et compagnon pour les enfants qui en jouant avec les chiots les sociabilisaient. Chez eux, les chiens faisaient partie de la famille et partageaient souvent l'habitation.

Une belle légende tchouktche veut que le husky soit né de l'amour d'un loup et de la lune. D’ailleurs le husky a l'apparence du loup et porte la queue en croissant de lune. Toujours selon la légende, les soirs de pleine lune, huskys et loups hurlent pour appeler la lune afin qu'elle redescende à nouveau.

Contrairement à beaucoup de préjugés, le Husky bien dans ses pattes est affectueux avec sa famille et sociable. On le dit fugueur ? Pas si vous lui offrez le foyer et l’éducation qui lui conviennent. On le dit têtu ? Son intelligence le pousse à réfléchir si on lui donne un ordre et il décide s’il va le faire ou pas. Ce sont des critères liés à la race mais chaque husky a sa personnalité.

John est encore en âge de voir son éducation parachevée. C’est un beau défi à relever. Il vous attend.

Nadine Forestier.

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Jeky , vous serez conquis !

Connaissez-vous Hugh Jackman ? C’est un acteur et chanteur australien né en 1968, mondialement connu par son interprétation de Wolverine dans X-Men (entre autres).

Hugh Jackman adore les animaux et particulièrement les chiens. L’année dernière il a fait paraître ceci sur les réseaux sociaux : « C’est un jour triste pour notre famille. Dali, notre cher Frenchie (un bouledogue français), est décédé hier soir. Il aurait eu 12 ans le mois prochain, ce qui est une très longue vie pour cette race ». Et d’ajouter avec émotion : « Je l'ai toujours, toujours appelé le Rockstar. Parce qu'il l'était ! ».

La disparition d’un chien est toujours une souffrance et on pense souvent qu’il n’a pas vécu assez longtemps, qu’on n’en a pas « profité » assez.

Mais est-ce vraiment une question de temps ? Voyez l’histoire de Bobi un berger portugais qui vient de mourir à l’âge de 31 ans. Il était le plus vieux chien du monde. Il a passé toute sa vie (plus de 10 000 jours) dans le petit village de Conqueiros au Portugal. Il a battu le record de longévité jusque-là détenu par un berger australien, Bluey, qui a vécu 29 ans et 5 mois. Bien que Bobi ait vécu si longtemps, ses maîtres qui l’aimaient, trouvaient que ce n’était pas suffisant.

En fait, ce n’est pas une question de temps passé avec l’animal mais plutôt d’intensité, de relationnel. Adoptez un animal âgé, partagez tout avec lui, aimez-le d’autant plus qu’il est déjà bien engagé dans son cursus de vie, aimez Jeky d’autant plus qu’il vient de perdre son maître.

Jeky est un très sympathique Drahthaar âgé de 9 ans. Il est hyper sensible et s’attache très vite. Il ne supporte pas la solitude, des adoptants à la retraite ce serait l’idéal.

Nadine Forestier.

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Lou, pour vous ?

Connaissez-vous Mohiloff ? Et le duc d’Enghien ? Chien et maître que l’Histoire a séparés brutalement.

En 1789, à l’âge de 17 ans, Louis Antoine de Bourbon Condé, duc d'Enghien (1772-1804), l'un des derniers princes de sang royal  rejoint l’armée des émigrés royalistes. A 20 ans, il prend la tête de l’Armée royale française. En 1804, Napoléon Bonaparte Premier consul de la République qui rêve d'instaurer l'Empire, doit donner des garanties à ses opposants. Aussi, prétextant un complot, Bonaparte fait enlever le duc d’Enghien en Alsace. Fidèle à son maître, Mohiloff, un chien de race carlin offert au duc par son épouse, le suit. Les soldats le repoussent à coup de bottes, mais Mohiloff s’entête. En arrivant sur le Rhin, il se jette dans l'eau glacée et traverse le fleuve à la nage. Il réussit à sauter dans la voiture de son maître un peu après Strasbourg et se blottit contre lui. Les gardes, impressionnés, le laissent faire et l’équipage arrive à Paris. Le duc est mis au cachot le 20 mars au château de Vincennes, toujours suivi de son chien. Réveillé à 2 heures du matin, le duc d'Enghien subit un simulacre de procès puis est conduit dans les fossés du château, face à un peloton d'exécution. Mohiloff veut s'interposer, mais le duc l'éloigne. Une salve retentit. Enghien est mort à 32 ans ! Il est enterré sur place. On dit  que son chien, présent à l'exécution, se mit à gratter le sol en cherchant son maître et à hurler à mort.

Le rapport avec Lou ? La souffrance. Lou, femelle berger allemand d’environ 10 ans est arrivée au refuge avec des tas de problèmes : très maigre, une perte importante de ses poils (qui repoussent actuellement), des douleurs au train arrière. Qu’a-t-elle vécu ? On ne sait pas. A l’heure actuelle, ce dont elle a besoin c’est un panier confortable au coin d’un feu (ou un radiateur), se dégourdir les pattes, et de l’amour. Sans le savoir, Mohiloff a suivi son maître jusqu’au bout. Voudriez-vous accompagner Lou jusqu’au bout ? Adoption « sauvetage » - tarif : 50€.

Nadine Forestier.

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Danko, un chien gâteau.

Regardez bien Danko. Il a la tête un peu penchée ce qui peut lui donner un certain charme. Mais ceci est le résultat du syndrome vestibulaire qui touche le plus souvent les chiens âgés, à partir de 8 ans. Il concerne davantage les grands chiens et certaines races y sont prédisposées, comme le Berger Allemand ou l'Akita Inu.

Qu’est-ce que ce syndrome ? C’est un trouble d'équilibre, (souvent confondu à tort avec un accident vasculaire cérébral) dû à un dysfonctionnement de l'appareil vestibulaire situé dans l’oreille interne. Bien que l’oreille interne soit concernée, le problème ne perturbe pas du tout l’audition, mais plutôt l’équilibre, la perception de la position du corps dans l’espace et des mouvements qu’il subit (on peut comparer avec ce que ressentent les personnes qui ont le mal de mer). Les mouvements oculaires peuvent aussi être perturbés. Si l’on parvient à détecter la cause du problème, une guérison peut s’envisager.

Les symptômes de Danko sont peu visibles à part son regard qui est toujours un peu porté sur le côté. Mais jetez-lui une friandise et vous constaterez qu’il repère tout de suite où elle est tombée et qu’il ne la rate pas. Quand vous le sortez de son box, il sait que c’est pour aller se dégourdir les pattes dans notre parc. Il connait le chemin, il sait où il doit tourner.

Danko est un berger allemand très gentil et très docile âgé de 8 ans. Il a été trouvé divaguant dans les rues, personne ne l’a réclamé et il est au refuge depuis le mois d’avril. Il est très câlin également, il suffit de le laisser faire et il vous montrera son affection en vous respirant et en attendant que vous lui fassiez des « crouscrous » sur le museau et les oreilles.

Nadine Forestier

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Maia (à gauche) et Obélix, mère et fils.

Oui, ils sont mère et fils et ils sont arrivés au refuge parce que leur propriétaire vient de décéder. Maia est née en 2016 et Obélix en 2018. Ils se sentent un peu perdus surtout Maïa. Ils vivaient dans une maison avec un grand jardin. Ils sont très gentils, obéissent bien, ont toutes les bases de l’éducation et réclament des câlins.

Connaissez-vous la race Airedale terrier ? Cette race date du milieu du xixe siècle, originaire du nord de l'Angleterre, dans la région du Yorkshire et plus précisément de la vallée de l'Aire d'où il tire son nom. Il fut créé à l'origine pour chasser la loutre et le rat.

Joueur, indépendant mais câlin, l’Airedale voue une adoration à son maître. Sociable envers ses congénères, il est gentil avec les animaux de sa maison, chats y compris. Il sera un bon compagnon de jeux pour des enfants. Il est vif, sociable, confiant, intrépide, courageux, intelligent et comprend très vite ce que vous attendez de lui. Mais comme tout terrier, il peut être têtu.

Une épilation (« stripping » ) trois fois par an est recommandée car elle permet de retirer le sous-poil mort lui permettant une bonne aération de la peau. L’Airedale est prédisposé à l'eczéma s'il n'est pas épilé régulièrement. Il a besoin d’un brossage quotidien. Mais en contre partie, comme pour tous les chiens à toiletter, il perd très peu ses poils et ne mue pas.

C’est une race robuste ; avec une activité (longues balades quotidiennes) et une nourriture saine, il peut avoir une espérance de vie de 10 à 13 ans.

Venez les voir. Ils ressemblent à des « nounours ». Ce sont des chiens qui vous montrent tout de suite de l’empathie. Aidez-les à oublier le traumatisme de la perte de leur maître.

Nadine Forestier.

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Fourrière-Refuge de la Communauté d'Agglomération Béthune-Bruay Artois Lys Romane

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Jord, lady ou lord ?

Victimes de leur succès, les chiens de type bergers, malinois, molosses (  dogue, bulldog, bullmastiff……. ) sont les plus abandonnés.Ces chiens représentent 58% des chiens accueillis en refuge soit plus d’un chien sur 2. Ces chiens de catégorie, dits « dangereux », souffrent d’une mauvaise réputation et de nombreux préjugés. Le grand malheur c’est qu’il ne sont pas souvent adoptés : chiens de grande taille, besoin de beaucoup d’activités… De plus la loi impose des contraintes pour certains chiens : leur détention oblige l’obtention d’un certificat de capacité, la réalisation d’un stage, le port d’une muselière et l’interdiction des lieux publics. Les adoptants étant rares, ils restent en box de très longues périodes, situation qui peut perturber leur comportement.

Ces chiens ne sont pas du tout dangereux par nature. Le problème est du côté des maîtres qui n’ont pas su les éduquer correctement ou même qui les ont maltraités. Mais il n’est jamais trop tard. Ces animaux retrouvent un bien-être, la confiance en l’humain dans une famille aimante.  

Quelques mots sur les adoptions : elles ont baissé de 5,2 % par rapport à l'été 2022, une situation qui ne permet pas de libérer des places pour accueillir de nouveaux pensionnaires. « Nos équipes sont épuisées et doivent rester sur le front pour s'occuper de tous ces orphelins de l'été… » précise dans un communiqué monsieur Fombonne, le président de la SPA.

Jord est une « lady », une femelle american staff âgée de 9 ans. Elle est très joueuse et énergique. Comme on dit elle ne fait pas son âge. Elle aura besoin de faire quotidiennement de belles balades. Mais peut-être que vous aussi ? C’est une jolie chienne très gentille à laquelle vous vous attacherez. En septembre 2022, nous vous avions présenté Osca qui est dans la même catégorie que Jord. Depuis elle a été adoptée et tout se passe bien.

Nadine Forestier.

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